Un tour à travers les vastes galeries du musée du Louvre offrent un cours accéléré sur les plus beaux arts de la civilisation occidentale. Certains des chefs-d'œuvre les plus célèbres du monde sont exposés ici, dont la Mona Lisa de Léonard de Vinci et la Vénus de Milo.
Un grand nombre des peintures du musée appartenaient aux différents rois qui vivaient au Louvre lorsqu'il était résidence royale; d'autres pièces ont été acquises grâce aux traités de la France avec le Vatican et la République de Venise. La collection s'est encore enrichie du butin de Napoléon Ier.
Plus grand musée du monde, le musée du Louvre rassemble des milliers d'œuvres d'art dans un espace d'exposition de 73 000 mètres carrés en trois sections : les ailes Denon, Richelieu et Sully, dans un magnifique bâtiment qui fut autrefois le palais des rois de France.
Chaque aile compte plus de 70 salles exposant des peintures et des objets d'art, ainsi que d'énormes salles remplies de sculptures. Il est impossible de voir toute la collection en un jour ou même en une semaine.
Visiter le Louvre fait partie des choses incontournables à faire à Paris. Cependant, la plupart des touristes ont besoin de conseils pour vraiment apprécier l'art et son riche patrimoine culturel. Cette liste de contrôle des 15"points forts"du Louvre comprend un contexte historique et des informations détaillées sur chaque pièce pour améliorer votre expérience. Vous pouvez vous y rendre en louer une voiture.
Voir aussi : Où loger près du musée du Louvre à Paris
1. Mona Lisa de Léonard de Vinci (Aile Denon, Salle 711)
Les chercheurs débattent de ce qui fait de la Mona Lisa l'une des peintures les plus célèbres au monde. Une explication est le sens du mystère.
Bien que l'identité de la gardienne ne soit pas claire, la femme représentée serait Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo (un marchand de soie à Florence, Italie). Pour cette raison, le nom italien du tableau est La Gioconda, qui se traduit par La Joconde en français.
Une autre explication de la célébrité du tableau est la sourire énigmatique, symbolisant peut-être l'idéal du bonheur. Son expression captivante et son regard de côté ont le don d'enchanter les spectateurs. Les observateurs remarquent comment Mona Lisa semble les observer d'où qu'ils se trouvent dans la pièce.
De nombreux visiteurs viennent au Louvre juste pour voir ce tableau, certainement le plus œuvre d'art célèbre. Créé par Léonard de Vinci vers 1503, le petit tableau de la Salle des États (salle 711) est recouvert d'une couche supplémentaire de plexiglas et est généralement entouré d'une foule de touristes essayant d'avoir un aperçu de celui-ci.
Pour mieux apprécier ce tableau, c'est une bonne idée de faire une visite à pied du Louvre en petit groupe dirigée par un guide compétent. Cette visite de trois heures permet aux participants d'éviter les longues files d'attente à l'entrée du musée et de se diriger directement vers les œuvres incontournables, en profitant au maximum du temps passé au musée.
2. Les Noces de Cana de Véronèse (Aile Denon, Salle 711)
Paolo Caliari (dit Véronèse) a créé Les Noces de Cana en 1563, commandé par le monastère bénédictin San Giorgio Maggiore de Venise.
Le plus grand tableau du musée du Louvre, cette immense toile de six mètres de haut sur 10 mètres de large couvre tout un mur de la galerie du Louvre du sol au plafond. À l'origine, il était destiné à décorer le réfectoire du monastère vénitien.
Les Noces de Cana (Les Noces de Cana) est une composition magistrale qui dépeint la scène biblique des noces de Cana en Galilée, l'événement selon Jean l'Apôtre lorsque le Christ accomplit le miracle de transformer l'eau en vin.
La composition remarquable de plus de 100 personnages parvient en quelque sorte à paraître harmonieuse plutôt qu'entassée. La mariée et le marié sont assis au bout de la table de banquet sur le côté gauche. Le Christ est au centre entouré de ses disciples. Les Vénitiens contemporains se mêlent aux personnages bibliques vêtus de turbans orientaux.
L'incroyable souci du détail de l'artiste se retrouve dans les minuties réalistes, comme le drapé des splendides costumes vénitiens. La scène bourrée d'action est pleine de surprises: un nain tenant une perruche (en bas à gauche), des petits oiseaux, des chiens sympathiques et un chat amusant (en bas à droite) qui semble être un invité non invité en se grattant les griffes sur une pichet d'eau.
3. Vénus de Milo (Aile Sully, Salle 345)
La Vénus de Milo se trouve dans la Galerie des Antiques du Louvre, dans la Salle de la Vénus de Milo (salle 345), une somptueuse galerie du XIXe siècle revêtue de marbre rouge.
Cette statue séduisante, également connue sous le nom d'Aphrodite, représente l'idéal grec de la beauté. Créée vers 100 avant JC, la statue de la déesse reflète la stylisation de la période hellénistique tardive.
L'œuvre fascine le monde de l'art depuis sa découverte sur l'île grecque de Milos ("Melos"en grec ancien) en 1820 et fut offerte à Louis XVIII.
Ce qui fait de cette statue un chef-d'œuvre, c'est l'équilibre de la composition, le sens de l'espace et la façon dont le drapé tombe sur les hanches de la déesse. Malheureusement, les morceaux de marbre manquants rendent difficile l'identification complète et la compréhension de la statue.
Les historiens de l'art ont essayé d'imaginer comment ses bras étaient positionnés et où elle aurait pu se tenir. Certains pensent qu'elle tenait peut-être une pomme, une couronne ou un bouclier. Une autre hypothèse est que Vénus tenait un miroir dans une main pour admirer son reflet.
4. Victoire de Samothrace (Aile Denon, Salle 703)
Chef-d'œuvre de l'art hellénistique, cette sculpture classique monumentale est à couper le souffle. Présentée dans son propre espace au sommet du grand Escalier Daru, la Victoire de Samothrace (Victoire Ailée) a une façon de captiver les visiteurs quand ils tournent le coin et aperçoivent la statue.
Perchée dans une position courageuse sur la proue d'un navire, la déesse ailée de la victoire (Nike) dirige un navire naviguant à travers des rafales de vent capiteuses. Créée vers 190 av. J.-C., la déesse ailée de la victoire a été trouvée sur l'île de Samothrace et est considérée comme une offrande religieuse par les habitants de Rhodes en commémoration d'une victoire navale.
La figure de la déesse est dépeint avec une telle précision qu'on peut à peine croire qu'il a été conçu 2 000 ans avant la photographie et la modélisation graphique 3D. La composition en spirale crée l'effet d'un mouvement vigoureux, avec les ailes retenues et la jambe droite placée devant la gauche.
Grâce aux détails sculpturaux subtilement rendus, la Déesse semble trempée dans l'eau. Ses vêtements ont l'effet réaliste d'un tissu léger qui s'accroche à ses hanches et à ses jambes, révélant la forme du corps féminin nu. Dans le même temps, une brise fait gonfler la tunique drapée de la déesse, ce qui lui confère une sensation de réalisme étonnante.
5. Le Sacre de l'Empereur NapoléonIer de Jacques-Louis David (Aile Denon, Salle 702)
Napoléon I a chargé Jacques-Louis David de créer ce tableau majestueux comme document de sa cérémonie de couronnement. Napoléon se proclame Empereur en mai 1804 après un coup d'État suite à ses campagnes militaires victorieuses en Italie et en Égypte.
La cérémonie du sacre se déroule selon le protocole du couronnement d'un roi dans la tradition monarchique française. Cependant Napoléon s'est couronné face à la congrégation au lieu d'être couronné par le pape, pour faire une déclaration sur son indépendance vis-à-vis de l'église.
Jacques-Louis David assiste à la cérémonie du sacre du 2 décembre 1804 à la cathédrale Notre-Dame de Paris. De 1805 à 1808, l'artiste a créé cette peinture impeccablement détaillée et réaliste de l'événement avec 146 personnes présentes.
Le Couronnement de l'Empereur NapoléonI s'étend sur une toile surdimensionnée de six mètres sur 10 mètres ; ses grandes proportions donnent aux spectateurs l'impression d'être réellement présents à la cérémonie de couronnement. En voyant le tableau, Napoléon aurait fait une déclaration en référence à sa grandeur et à son réalisme : "On peut marcher à travers ce tableau !"
David dépeint la cérémonie avec précision tout en obéissant à la demande de Napoléon de véhiculer un message symbolique et politique, glorifiant l'événement pour lui donner une place unique dans l'histoire.
Les Salles Rouges présentent Les Couronnement de l'Empereur NapoléonI et d'autres tableaux historiques prestigieux, comme Madame Récamier de Jacques-Louis David, Le Radeau de la Méduse (Le Radeau de la Méduse) de Théodore Géricault, Mademoiselle Rivière de Jean-Auguste-Dominique Ingres, La Liberté Guidant le Peuple (La Liberté guidant le peuple), et La Mort de Sardanapale (Mort de Sardanapale) d'Eugène Delacroix.
6. La Liberté Guidant le Peuple (Aile Denon, Salle 700)
Cette peinture évocatrice illustre l'un des événements les plus importants de l'histoire de France, le soulèvement parisien de juillet 1830, lorsque les Républicains de France ont mené une révolte contre le gouvernement de la Deuxième Constitution.
Delacroix entendait La Liberté Guidant le Peuple (Liberté Guidant le Peuple) à mettre en lumière les valeurs de la Révolution de 1789 et l'idéal de souveraineté populaire. La création de cette pièce était un acte patriotique, car Delacroix croyait passionnément à la cause républicaine.
La figure allégorique de la Liberté est représentée comme une femme aux seins nus forte et inspirante (la nudité est monnaie courante dans les peintures historiques françaises ), suggérant une lignée à une déesse grecque classique. Preuve de sa détermination et de sa combativité, elle tient un drapeau français dans une main et un canon d'infanterie dans l'autre.
La figure de la Liberté émerge victorieusement d'un fond sombre et enfumé et semble baignée de lumière, symbolique de son illumination morale. Delacroix apporte une interprétation profondément émotionnelle et romantique à la peinture et en même temps une qualité réaliste.
7. Psyché Ranimée par le Baiser de l'Amour par Antonio Canova (Aile Denon, Salle 403)
De toutes les sculptures au soleil Galerie Michel-Ange (salle 403), celle-ci est la plus charmante rendue. Cette sculpture, Psyché ravivée par le baiser de l'amour (également intitulée L'Amour et Psyché en français) a été inspirée par l'histoire mythologique de Cupidon et Psyché d'Ovide Métamorphoses.
Dans cette histoire, Cupidon voit Psyché qui s'est endormie après avoir respiré une potion interdite. Cupidon s'approche doucement de Psyché, sur le point de l'embrasser. Puis Psyché se réveille et embrasse langoureusement Cupidon. C'est le moment tendre capturé dans ce chef-d'œuvre enchanteur.
Antonio Canova a créé une pièce pleine d'émotion, typique de la sculpture néoclassique romantique. En même temps, la sculpture est si précise que les personnages semblent réalistes.
Remarquez la fine sculpture des ailes de Cupidon, le carquois plein de flèches et l'ornementation de l'amphore. Admirez la façon dont Cupidon tient le cou de Psyché et la courbe de sa hanche alors qu'elle se tourne pour l'embrasser, le tout montré avec un sens parfait des proportions et du mouvement.
Des traits méticuleusement ciselés et des détails anatomiques comme le nombril de Psyché et ses orteils gracieux ajoutent un sentiment d'authenticité, donnant l'impression que les personnages sont faits de chair plutôt que de marbre.
8. Louis XIV par Hyacinthe Rigaud (Aile Sully, Salle 916)
Ce tableau emblématique du"Roi Soleil"a été réalisé en 1701 par le portraitiste royal français Hyacinthe Rigaud. Le tableau était à l'origine destiné à être un cadeau pour Philippe V d'Espagne, mais la cour de France l'aimait tellement, le tableau n'a jamais été envoyé au roi d'Espagne.
Rendu dans des détails exquis, le portrait représente Louis XIV comme image ultime du pouvoir absolu. L'arrière-plan opulent et les impressionnantes robes de couronnement du roi symbolisent sa grandeur. Louis XIV avait 63 ans lors de la réalisation de ce portrait.
Remarquez la richesse de la robe du roi brodée de fleurs de lys, symbole royal. Au fond, une couronne repose à côté du roi sur un tabouret. Ce tableau a été conçu pour rappeler au spectateur l'autorité de Louis XIV.
9. La Dentellière de Jan Vermeer (Aile Richelieu, Salle 837)
Renoir considérait la peinture de Jan Vermeer de La Dentellière comme l'une des plus belles peintures du monde. La Dentellière a été créée par Vermeer vers 1669 ou 1670.
Le motif de la dentelle était souvent utilisé dans les peintures hollandaises du XVIIe siècle pour symboliser les vertus féminines traditionnelles. Au premier plan du tableau se trouve un petit livre qui est très probablement une Bible, ce qui donne à la pièce une autre couche de suggestion morale et religieuse.
Vermeer aimait peindre des scènes de la vie quotidienne et était doué pour représenter des scènes familières objets d'une manière attrayante. La jeune femme (probablement l'épouse de Vermeer) est montrée concentrée sur son travail minutieux de dentelle.
Le fil entre les doigts de la femme et les épingles et la canette forment le point central de la pièce. Les objets deviennent plus flous en arrière-plan, imitant le champ optique naturel de l'œil humain.
Vincent van Gogh a fait l'éloge de cette peinture pour son mélange harmonieux de couleurs, visible dans le coussin de couture vibrant et les fils multicolores.
10. Chevaux de Marly (Aile Richelieu, Cour Marly)
Les Chevaux de Marly ont été commandés par le roi Louis XIV pour l'étang aux chevaux du Château de Marly. Créée entre 1739 et 1745, cette sculpture monumentale en marbre de Carrare est une image plus grande que nature de deux chevaux retenus par des palefreniers.
Le sculpteur, Guillame Coustou, s'est probablement inspiré des anciennes statues romaines trouvées devant du palais du Quirinal à Rome, qui montrent les demi-dieux Castor et Pollux s'efforçant d'apprivoiser leurs chevaux. Faisant allusion à cette référence classique, les Chevaux de Marly symbolisent la lutte entre l'homme et la nature (représentés par un cheval indompté).
11. Le Couronnement de la Vierge (Aile Denon, Salle 708)
Exposé dans le charmant Salon Carré du Louvre (salle 708), le Couronnement de la Vierge est l'un des chefs-d'œuvre de la peinture médiévale du Louvre. Guido di Pietro, connu sous le nom de Fra Angelico, a créé cette œuvre de 1430 à 1432 et elle était à l'origine utilisée comme retable pour le couvent de San Domenico à Fiesole en dehors de Florence.
Le thème du Couronnement de la Vierge était très représenté dans l'art au XIIIe siècle, et cet exemple montre une délicatesse et un éclat artistique exceptionnels.
Ce somptueux tableau illustre l'Assomption de la Vierge Marie alors qu'elle est accueillie au ciel et couronnée par le Christ, qui est représenté assis au-dessus de la multitude de spectateurs sur un trône accessible par des marches en marbre.
La scène est rendue avec des détails incroyables et dans des teintes lumineuses. Par exemple, Fra Angelico a peint les neuf marches de marbre de différentes couleurs. Une abondance de dorures se retrouve partout, dans le trône du Christ, ainsi que les auréoles des anges, ce qui semble suggérer une cour royale au ciel.
12. Le Tricheur à l'As de Carreau de Georges de La Tour (Aile Sully, Salle 912)
Créé vers 1635, The Cheat avec l'As de carreau trouve une place d'honneur parmi les Peintres de la Réalité du XVIIe siècle en France. Le style de réalisme caractéristique de Georges de La Tour donne vie à la scène de quatre personnes réunies autour d'une table tout en jouant aux cartes.
Les détails complexes de la peinture et l'expression subtile des émotions confèrent de l'authenticité, permettant aux spectateurs de se sentir comme des spectateurs de un vrai jeu de cartes. En tant que spectateurs, nous avons un sentiment de curiosité et d'anticipation sur ce qui va se passer ensuite.
Nous regardons le sujet du tableau, un jeune homme à la coiffe de plumes flamboyante, sur le point d'être dupé. Dans une composition inhabituelle, le sujet est représenté à l'extrême droite (plutôt qu'au centre) du tableau, dans un espace à l'écart des autres.
Pendant ce temps, l'autre groupe de trois personnes semble partager un secret, en témoignent leurs mouvements oculaires latéraux. La femme au décolleté décolleté attire l'attention du spectateur avec son regard sournois. Elle communique silencieusement avec le joueur (le tricheur) sur le côté gauche du tableau qui sort discrètement un as de carreau de sous sa ceinture, qui sera la carte"gagnante".
Un aspect intrigant de ce tableau : le tricheur semble regarder vers le spectateur, comme s'il savait qu'il était observé. En tant que téléspectateurs, nous attrapons le tricheur et ses cohortes dans leur acte répréhensible. George de La Tour utilise cette scène pour nous raconter un drame moral sur les péchés de luxure, d'alcool et de jeu.
13. Portrait de l'artiste tenant un chardon par Albrecht Dürer (aile Richelieu, salle 101)
Un tableau saisissant, le Portrait de l'Artiste Tenant un Chardon a été l'un des premiers autoportraits autonomes de la peinture européenne. Albrecht Dürer a réalisé ce portrait de lui-même en 1493 alors qu'il n'avait que vingt-deux ans. L'artiste tient un chardon qui représente soit la fidélité à sa fiancée, soit une allusion à la Passion du Christ.
La composition d'un buste de trois quarts est typique du portrait peint au XVIe siècle. Les spectateurs peuvent détecter une certaine maladresse dans le portrait, car l'artiste travaillait à partir de son reflet dans le miroir.
14. Sculptures Captif de Michel-Ange (Aile Denon, Salle 403)
Ces statues expressives sont des chefs-d'œuvre de Michel-Ange, montrant son génie de la capacité technique et de la profondeur émotionnelle. La paire de sculptures, L'Esclave Mourant (L'Esclave Mourant) et L'Esclave Rebelle (L'esclave rebelle), se dresse dans la Galerie Michel-Ange (salle 403), une galerie spacieuse avec de grandes fenêtres qui permettent à la lumière naturelle d'éclairer le espace.
Tous deux sont enchaînés et montrés nus pour souligner leur vulnérabilité, mais les deux esclaves véhiculent des émotions très différentes. L'esclave mourant semble être dans un profond sommeil éternel, tandis que l'esclave rebelle est déformé dans une lutte violente. Certains historiens de l'art ont interprété les sculptures comme symbolisant l'âme humaine qui est enchaînée par le corps.
Michel-Ange a commencé à travailler sur les statues en 1513 dans le cadre d'un projet monumental de création d'un tombeau du pape Jules II. Cependant, le projet a été retardé et finalement abandonné. C'est l'une des raisons possibles pour lesquelles les statues sont inachevées, avec des marques de ciseau encore visibles.
Une autre explication est que Michel-Ange a estimé qu'il avait atteint le potentiel artistique maximal du bloc de marbre brut. En fait, il y a quelque chose de poétique dans l'image des esclaves qui attendent d'être libérés du marbre.
15. Joyaux de la couronne française (Galerie d'Apollon)
Symbole ultime de grandeur et de souveraineté, les couronnes du sacre de la France reflétaient la richesse et la puissance des monarques français, ainsi que la gloire des empereurs Napoléon Ier et Napoléon III. Les couronnes ont été faites sur mesure pour chaque roi et ornées de bijoux précieux.
Assurez-vous de voir la Couronne de Louis XV (Couronne de Louis XV), qui comporte deux rangées de perles et huit gemmes (émeraudes, saphirs, rubis et topazes) alternant avec des diamants étincelants. Les arcs de la couronne sont ornés de fleurs de lys en diamant, emblème des monarques français depuis le XIIe siècle.
Pour les amateurs de bling, le 140 carats"le Régent"(le diamant"Régent") est à ne pas manquer. Ce joyau éblouissant est l'un des diamants les plus fins et les plus brillants au monde, prisé pour sa perfection.
Une pièce ayant appartenu à la fille aînée (et unique enfant survivante) de Louis XVI et de Marie-Antoinette, le Diadème de la Duchesse d'Angoulême est une pièce éblouissante ornée de diamants et d'émeraudes.
La majestueuse Couronne de l'Impératrice Eugénie (couronne de l'impératrice Eugénie) illustre les bijoux somptueux du Second Empire. Le joaillier impérial Alexandre-Gabriel Lemonnier a créé cette couronne scintillante avec 2 480 diamants sertis en forme de palmettes et flanqués de 56 émeraudes précieuses.
Les joyaux de la couronne sont exposés dans la Galerie d'Apollon
Explorer le palais du Louvre
La Grande Entrée : Pyramide du Louvre
L'entrée principale du Louvre se trouve dans la cour de la Pyramide du Louvre. Conçue par l'architecte Ieoh Ming Pei et inaugurée en 1989, cette pyramide emblématique de 22 mètres de haut est construite à partir de 675 panneaux de verre, inondant l'espace intérieur de lumière naturelle.
La Pyramide permet d'accéder à la Cour Napoléon, où se trouvent la billetterie et le bureau d'information.
Il existe des moyens plus rapides d'entrer dans le musée (depuis l'entrée du Carrousel du Louvre ou de la rue de Rivoli), mais la pyramide de verre est l'entrée la plus spectaculaire du La fabuleuse collection d'œuvres d'art du Louvre.
Le Louvre médiéval : les fondations du palais
Les fondations d'origine du Louvre se trouvent dans la section du Louvre Médiéval, accessible par la Pyramide et l'escalator menant à l'aile Sully. Cet espace souterrain dévoile la forteresse médiévale créée pour le roi Philippe Auguste en 1190.
Les visiteurs peuvent voir les fondations antiques, les vestiges des douves médiévales et les donjons, ainsi que la salle Saint-Louis (construit entre 1230 et 1240), seul vestige restant du corps de logis de la forteresse médiévale.
Plusieurs salles de la section du Louvre Médiéval présentent des documents, des maquettes et des peintures liés à l'histoire du Louvre.
Un magnifique palais royal digne des rois de France
La sombre forteresse médiévale du Louvre a été rehaussée sous Charles V, Charles VI et Henri II, et transformée en un palais royal beaucoup plus impressionnant et luxueux par Louis XIII et Louis XIV. La Salle des Caryatides est une salle de réception grandiose créée pour le Roi Henri II.
La Chambre de Parade du Roi(Salle 25 du département des Antiquités Egyptiennes ) est la chambre où Charles IX et Henri III accueillaient la cour tous les matins. La Salle des Sept-Cheminées (salle 74 du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines) était l'appartement royal de Louis XIV jusqu'à ce qu'il déménage son palais à Versailles.
Même après que le Louvre n'était plus un palais royal, il fut utilisé à des fins officielles par Napoléon III. Les visiteurs peuvent également voir le somptueux Grand Salon et les Salles à manger des Appartements Napoléon III (Aile Richelieu, Salle 544). Illustrant le style Second Empire, le décor somptueux comprend des lustres étincelants, des moulures dorées, des stucs décoratifs, des rideaux de soie, des meubles en velours et de magnifiques plafonds richement peints.
Une autre pièce incontournable du musée est la Galerie d'Apollon. Cette glorieuse salle de réception possède une spectaculaire peinture au plafond commencée par Charles Le Brun, en hommage à Louis XIV, le Roi Soleil. La partie non terminée par Le Brun, le panneau central à couper le souffle représentant Apollon terrassant le serpent Pythona été peint par Delacroix en 1851.
Où se loger près du musée du Louvre à Paris
Le Musée du Louvre se trouve au centre de Paris dans le 1er arrondissement, qui est un quartier idéal pour les touristes. Nous recommandons ces hôtels très bien notés à distance de marche du musée du Louvre :
- Mandarin Oriental Paris : cet hôtel cinq étoiles propose des chambres somptueuses et des commodités: un spa haut de gamme, un jardin paisible, un centre de remise en forme bien équipé, plusieurs restaurants gastronomiques et une pâtisserie chic. L'emplacement de la rue Saint-Honoré est à quelques pas du Jardin des Tuileries et de nombreuses boutiques de haute couture.
- Hôtel La Tamise - Esprit de France: À quelques pas de la rue de Rivoli et du jardin des Tuileries, cet hôtel-boutique de milieu de gamme propose des chambres bien aménagées avec des lits confortables. Les installations comprennent un concierge, un restaurant et un petit-déjeuner buffet.
- Hôtel Odyssey by Elegancia : près du Jardin du Palais Royal et à environ 10 minutes à pied du Louvre, cet hôtel trois étoiles propose des tarifs relativement abordables. Les chambres compactes de l'hôtel (mieux adaptées aux voyageurs en solo) présentent une décoration ultramoderne et tendance.
- Hôtel Opera Maintenon : cet hôtel deux étoiles économique offre un excellent rapport qualité prix. Niché dans une rue calme dans un bâtiment historique, l'hôtel se trouve à distance de marche du Louvre, de l'Opéra et des Galeries Lafayette. Les installations comprennent une réception ouverte 24h/24, un concierge et un petit-déjeuner français traditionnel (moyennant un supplément).
Conseils et visites : comment tirer le meilleur parti de votre visite au musée du Louvre
- Horaires : Le musée du Louvre est ouvert les lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 9h à 18h. La dernière entrée est 17h. Le Louvre est fermé le mardi.
- Visites guidées : Pour vous assurer de voir tous les incontournables du musée, essayez le billet coupe-file: visite à pied du musée du Louvre. Cette visite de trois heures comprend des écouteurs, afin que vous puissiez facilement entendre votre guide expliquer l'histoire et la signification artistique des chefs-d'œuvre du musée, de ses peintures inestimables aux joyaux de la couronne.
- Billets : L'entrée principale et la billetterie se trouvent à la Pyramide du Louvre, mais celle-ci a aussi les files d'attente les plus longues. Les entrées au Carrousel du Louvre depuis la station de métro ou la Porte des Lions évitent les longues files d'attente. Vous pouvez acheter des billets à l'avance, mais vous devez les récupérer en personne à l'entrée de la Pyramide de Verre (cela ne vous permet pas d'éviter les files d'attente).
- Paris Museum Pass: le Paris Museum Pass permet une entrée illimitée et gratuite au musée du Louvre, ainsi qu'à plus de 50 autres musées et monuments. Les visiteurs peuvent choisir un pass 2 jours ou un pass 4 jours, selon la durée de leur séjour à Paris. Avec ce pass, vous pouvez éviter la file d'attente au Louvre.
- Ressources : Le site Internet du Louvre comporte également une section consacrée aux informations pratiques sur les heures d'admission du musée, les fermetures de salles et les commodités.
- Restauration : Le Louvre propose plus d'une douzaine d'options (cafés, restaurants et snack-bars) pour les visiteurs en quête de rafraîchissements. Le Café Richelieu régale ses convives d'un menu raffiné et d'un chocolat chaud décadent offert par le légendaire salon de thé Angelina. Dans un élégant pavillon de l'aile Denon à proximité de la galerie de peintures françaises, Le Café Mollien propose une carte simple pour le déjeuner. Le cadre le plus pittoresque se trouve à la terrasse en plein air de Pomone, une crêperie et brasserie à la mode dans le jardin des Tuileries. Des collations gastronomiques sont disponibles chez Paul, une boulangerie française traditionnelle dans le jardin du Carrousel. Niché sous les arcades du Louvre, le Café Marly est un restaurant gastronomique haut de gamme.
- Se rendre au Louvre : La station de métro se trouve au Palais-Royal-Musée du Gare du Louvre ou les bus n°21, 24, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81 et 95 s'arrêtent devant la Pyramide du Louvre. Le parking le plus pratique est au garage souterrain de l'avenue du Général Lemonnier, ouvert tous les jours de 7h à 23h.
Adresse : Rue de Rivoli, 75001 Paris
